Il y avait Edwidge. Antoine. Moi. Et des amis. Rien de bien nouveau, soirées avec mes amis, comme avant. Comme toujours. Avec seulement Antoine en plus. Invité car il était l'ami d'Edwige. Comme autrefois il venait m'accompagner. Comme autrefois. Impressions étranges pour moi, et d'autres aussi. Une impression de disque vinyl rayé. Ou de CD rayé. Les CD sont également très fragile pour bégayer comme semblait bagayer notre histoire. J'ai fait comme de rien. Afin d'assurer une contenance, jusqu'à ce que Charlie ou Eléonore en premier me parle, me disent leur malaise, leur malaise bien plus important que le mien m'a-t-il semblé. Revoir Antoine ne les réjouissait pas. Trop différent. Comme un revenant, comme s'il ne s'était rien passé, avec toujours cet air trop sûr de lui, son avis qu'il lance devant tout le monde en disqualifiant d'emblée toute autre opinion. Et cette propension à parler haut, à parler et monopoliser la parole, s'écouter parler... Car Antoine sait tout sur tout. Du moins le croit-il.
Oui je n'aimais pas le revoir là. Oui j'étais contente de le revoir. Comme s'il m'avait manqué. Une douce confusion en moi. Comme de ne pas savoir sur quel pied danser.
Commentaires :
merci
Merci bcp pour tous ces textes écrits si simplement, avec tant de sincérité. C'est rassurant de se rendre compte que les "autres" ont bien souvent les mêmes pensées, forces, et craintes que soi.
Tu as la plume si "vraie" que c'est est touchant. ;-)
Au plaisir de te lire.
Marco, trentenaire Grenoblois