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Une bouche peut-elle tout dire et tout faire?

A la verticale, sur ses genoux, le dos cambré, il me regardait jouir comme le ferait un enfant qui se félicite de voir fonctionner un jeu qu'il ne comprend pas mais a tant désiré et s'avère être encore mieux que ce qu'il pouvait espérer. Frédéric refusait chaque fois que je touchais son sexe que ma main reste à cet endroit. Je compris qu'il voulait seulement me voir jouir au bout de ses doigts, être la source de mon plaisir, celui qui a ce pouvoir. Il était tellement évident qu'il voulait cela que je me laissais faire, m'abandonnant comme une super poupée vivante entre ses mains. Son regard était tel, tout ce qu'il avait dit si clair pour moi, que je fus excitée d'être ce que voyaient ses yeux, c'est à dire une femme de vingt-huit ans se laissant essayer par un jeune homme de dix ans plus jeune qu'elle. J'aimais cette fierté sur son visage, cette fierté du mâle qui tient contre lui la proie venue s'offrir à lui. Malgré tout ce que j'ai pu écrire avant cette ligne, je n'étais pas autre chose pour lui en cet instant. Et ne désirais pas qu'il en soit autrement. A bout de bras il me regardait remuer dans tous les sens sur lui. Passer par toutes les phases, des bruits les plus léger aux plus animaux que je puisse laisser s'échapper de ma gorge et mon ventre en de pareils instants. Il me tenait par le dos. Lorsque je posais les mains derrières moi il en profitait pour de sa main ainsi libérée s'en prendre de nouveau à ma poitrine. Alors je ne faisais pas autre chose que fermer les yeux ou le regarder tester mes réactions à ses caresses les plus douces comme les plus brutales. A cet instant précis j'étais bien, j'avais cet impression un peu naïve que ma sexualité venait juste de commencer. Ou que je revenais au début comme avec une cassette rembobinée que l'on regarde une seconde fois en faisant semblant d'oublier la fin pour profiter le plus possible du début. Mais ils'agissait en fait d'une suite, un nouveau film même. J'ignore combien de temps dura celui-ci, cet après-midi là avec Frédéric. J'eu le sentiement qu'il dura des heures. De longues heures sans mauvaises scènes. Lorsque je lui fis comprendre que je n'en pouvais plus, il me laissa m'agripper à lui et se contenta de masser mes épaules, mon dos et ma nuque. Comme une sportive qu'on aide à relâcher ses muscles après l'effort. Je déposais des baiser dans son cou et sur ses jooues, le souffle encore affolé et les paupières closes. J'eu alors envi de lui rendre ce qu'il m'avait donné. Je me laissai glisser à ses pieds. Il avait les yeux fermés et il me laissa déboutonner son pantalon. Je le sentis près à laisser sortir son liquide. Il ne m'aurait pas fallu longtemps si je n'avais pas pris mon temps. Il restait les yeux clos. J'approchai ma bouche.

A peine l'avais-je effleuré de ma langue qu'il me repoussa doucement :

_ Non Stéphanie. Je ne veux pas te voir faire cela devant moi!

Je le fis jouri sur son ventre. Et il me contempla comme si je lui avais le plus beau cadeau du monde. Je posais ma tête sur sa cuisse.

_ Excuse moi si j'ai été brutale tout à l'heure... murmrua-t-il.

_ Quand as tu été brutale?

_ Lorsque j'ai repoussé ta bouche... Pourquoi, tu m'as trouvé brutal à un autre moment?

_ Je ne t'ai pas trouvé brutal... Tu n'avais pas envi c'est tout. Non à aucune instant je ne t'ai trouvé brutal...

_ Même tout à l'heure lorsque je serrais tes seins?

_ Même. A ce moment là c'était parfait. Tu n'étais pas vraiment brutal. A cet instant c'était ainsi, on en a eu tous les deux envi.

_ Tu me le dirais si j'avais fait quelque chose qui t'a déplu?

_ Oui. Mais rien ne m'a déplu. J'aurai juste aimé savoir pourquoi tu m'as empêcher de te sucer...

Je m'y étais attendue en prononçant ce dernier mot. Il me pinça doucement l'épaule :

_ Ne dit pas de telles choses, dans ta bouche ça ne va pas! dit-il d'une voix suppliante.

_ De quoi?

_ "Sucer"!

_ Même le mot te déplait?

_ Je trouve que c'est un truc de pute...

_ Merci!

_ Je ne dis pas cela pour toi. Plein de fille font cela. Mais je trouve cela avilissant...

_ Je ne trouve pas. Et j'aime cela.

_ Comment peux-tu aimer?

_ Décidément il te reste beaucoup de choses à apprendre...

Il me caressa dans le cou : "Oui, mais pas celle là". Je souris en pensant à ma première fois. A celle que j'étais à son âge et qui avait sur le visage le même dégoût à l'idée d'une telle chose. Je ne dis rien. Je l'écoutais me caresser les cheveux. Pour un peu je me serai mise à ronronner. De la paume de ma main j'essayais de me souvenir de sa peau au cas où il n'y aurait pas de prochaine fois.

 

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Ecrit par stefie, le Samedi 29 Mai 2004, 19:52 dans la rubrique Premiers Pas.