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Mardi (31/01/06)
Où trouver du courage?

Jusqu’ici tout va bien… Hier matin la voiture, contrairement à toutes les prévisions de mes cauchemars a bien voulu démarrer. Pas de rappel à l’ordre non plus de la sécu pour les deux ou trois fois où je me suis absentée quelques demi-heures en dehors des temps de sortie. Les élèves ne m’ont pas mangée. Au contraire ils étaient plutôt content de me retrouver. Dans la précipitation du matin je n’ai pas tâché mon chemisier en prenant mon petit déjeuner, j’ai bu mon café sans mettre une goutte en dehors de ma bouche. J’ai mis ma culotte à l’endroit en m’habillant… De l’intérêt de porter des string, je pense que je n’aurai pas besoin de développer, même le bon roi Dagobert aurait très bien compris l’intérêt, mais il aurait alors raté son entrée dans l’histoire de France. Jusque là donc tout va bien…

Ecrit par stefie, à 07:19 dans la rubrique Premiers Pas.
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Dimanche (29/01/06)
Délice des rois et reines

« Délice à la frangipane »… je n’ai jamais été très d’accord avec ce point de vu. La fève et la couronne m’ont longtemps bien d’avantage inspirée. Je voulais être la reine. La reine de papa et maman, la reine de la famille, la petite reine de mon frère et de mes sœurs. J’aimais beaucoup choisir entre mon frère et papa lorsque je devais prendre mon roi et partager mon règne. Mon frère avait le mérite de jouer avec moi… Même s’il ne portait pas aussi longtemps que moi sa couronne, je me souviens de millier de jeux que nous avions. Durant mon enfance mon frère était mon meilleur ami, mon meilleur compagnon pour emmener avec moi la famille playmobile en vacance, fabriquer des châteaux de legos et inventer de belles histoires de princesses à libérer des dragons… Avoir la fève c’était pouvoir être la reine de mon père, ou bien de longues heures de jeux avec mon frère. Entre les deux je ne savais pas trancher. Je veillais scrupuleusement à maintenir l’équité. D’ailleurs j’avais toujours la fève… Les galettes de mon enfance étaient bien faites. Toute la famille complotait pour mon plaisir… Et avec moi il durait jusqu’à ce que la couronne ne tienne plus sur ma tête, trop abîmée, réduite en bouillie de carton brillant. Je savais ce qui m’attendait… J’avalais la galette à toute vitesse, sans réfléchir… Sans me dire que ce n’était pas un dessert si bon. C’était le meilleur de tous à mes yeux d’enfants ! C’était la période de l’année des rois et des reines… J’étais transportée dans des contes merveilleux de princes à la houppette, de princesses vêtue de peau d’âne, de chevaliers au grand cœur, et de chats bottés… dieu que la galette était bonne.

Ecrit par stefie, à 23:46 dans la rubrique Premiers Pas.
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Vendredi (27/01/06)
Projet de vie... Projet "Tableau Neuf".

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas tous. Heureusement. Comme le disait une personne en laissant un message sur le blog, rien ne m’oblige à être heureuse. Ah le mal qu’on peut nous faire comme le chante Souchon… Ah le m’al qu’on peut se faire à soit même ! Dans ce monde la pauvre foule sentimentale n’a pas de chance, ceux qui possèdent tout font travailler bien du monde pour nous demander gentiment de mettre les derniers produit sortie des usines, souvent sans trop de teste en laboratoire. « Met cela ma jolie ! Tu verras, tu sera belle, jeune et performante ». Pas de chance pour les laids dans ce monde. Pas de chance pour ceux qui vieillissent, condamnés à se sentir dévalués et à la préretraite… Pas de chance pour les souffreteux, ceux qui ont mal au dos, ceux qui ne peuvent travailler devant un écran sans souffrir de migraine. Pas de chance non plus pour ceux qui manquent de performance au point de ne pas avoir confiance en eux… Marche ou marginalise toi ! Voilà, ça c’est fait, j’ai exprimé mon raz le bol, passons donc maintenant à autre chose…

Ecrit par stefie, à 12:28 dans la rubrique Premiers Pas.
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Jeudi (26/01/06)
Labyrinthée -Un grand V sombre...-

Et la reprise se profile. Retour en classe programmé pour le lundi à venir. Petite angoisse en y pensant. La douleur est très loin même si je sens encore une gêne et que par moment elle revient. Il reste encore du boulot chez le kiné, mais ça va devenir nettement moins tendre, maintenant ça va devenir sportif ! Six semaines sans travailler, et j’ai cette impression d’avoir oublié plein de choses, d’avoir vécu assez loin de tout cela. Il va falloir se remettre dans le bain. Je compte y aller doucement. D’une certaine façon je suis plutôt satisfaite, les journées sont longues seule, même si j’ai pu me remettre à écrire, discuter sur internet, m’occuper de mon blog. J’espère que je ne serai pas de nouveau avalée par mon boulot et que je pourrai continuer à trouver du temps pour moi et du temps pour l’écriture. Je n’ai pas l’impression que tout soit réglé. Suis-je capable d’aimer vraiment la vie ?

Ecrit par stefie, à 12:28 dans la rubrique Premiers Pas.
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Mardi (24/01/06)
Rêver tout haut

Elle n’a pas vraiment l’air d’une grange. Du moins à l’intérieur. Je ne pose pas de question, mais on a plutôt l’impression d’être dans une salle des fêtes. J’apprends très rapidement que ça en est une. Mariages, concerts, pièces de théâtre… si de l’extérieur on peut imaginer qu’elle est blindée de foin jusqu’au plafond, une fois dedans le décors change. Les murs sont isolés, il y a même chauffage. Noël et Elizabeth ne se sont pas seulement contentés de restaurer la ferme qu’ils habitent. Ils semblent avoir créé au milieu de nulle part leur petit monde bien à eux, en pleine campagne normande, entre les vaches, les chevaux et les pommiers… Je suis subjuguée par ce qui m’apparaît comme deux véritables personnages de romans. A côté j’aurai presque l’air toute petite… De vrais romantiques, ils sont allés au bout de leurs désirs et de leurs envies. Ils vivent tels qu’ils l’entendaient. Quelle différence y a-t-il entre eux et moi ? Etre deux, vivre cela à deux rend-t-il plus ambitieux face à ses envies ?

Ecrit par stefie, à 22:12 dans la rubrique Premiers Pas.
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Homme à tout faire

Ils vivent là un peu loin de tout. « La dolce vita en Normandie » comme il dit. Il vit de petits boulots, il soigne ses chevaux, il apporte les médicaments aux vieux, il fait des travaux au black à droite à gauche. Il est l’homme de confiance à qui ont fait appel pour toutes sortes de services. Alors que nous roulons au ralenti en traversant le village en direction de la grande surface, il répond à me curiosité avec un mélange de fierté et de modestie. Là, du doigt, il me montre ce portail qu’il a repeint. L’homme est trop âgé pour s’occuper encore de ce genre de choses là, ou entretenir son jardin. Il lui a aussi changé les gouttières. Il est intervenu plusieurs fois sur la toiture. Noël me propose de nous arrêter un peu plus loin. Là il installe une cuve de récupération des eaux de pluie. Une cuve plastique m’explique-t-il, pas pour boire, juste pour les arrosages l’été. La cinquantaine, bien le style normand que j’ai connu dans mon enfance, l’homme nous reçoit et nous propose le calva après n’avoir pu se retenir de me faire visiter son potager et me montrer ses pommiers. Pas de doute nous sommes en Normandie !

Ecrit par stefie, à 16:38 dans la rubrique Premiers Pas.
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Vendredi (20/01/06)
"Alice et June" and me...

Les pieds sur la table basse. L’heure des gens normaux pour dîner est un peu passée. La première partie de soirée des télévisions est déjà terminée lorsque la faim vient enfin me caresser le ventre… Eh oui, la faim ne caresse que le ventre ! Je me réveille. J’ai dormi un truc comme quatre heures facilement. Au début je ne m’étais allongée que pour me laisser bercer par Indochine, la voix de Nicola Sirkis… Alice et June. Depuis des années je n’ai jamais vraiment quitté l’univers d’Indochine. J’aime ces paroles et cette voix, tout ce qui résonne dans ma tête lorsque je ferme les yeux et écoute… Des images se construisent dans ma tête, semblent-il toute droit sortie de mon enfance, de mon adolescence, des choses inconscientes de ma vie d’adulte…

Ecrit par stefie, à 14:38 dans la rubrique Premiers Pas.
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Jeudi (19/01/06)
INTIMEA II

Le facteur sonne à la porte et me sort de ma routine. Un nouveau facteur. Pas des plus dégueulasses, bien au contraire. Et un sourire d’étonnement flatteur lorsque je lui ouvre et me découvre. Un sourire qu’il m’offre, malgré ma mine défaite, le maquillage de la veille que je n’ai pas retiré avant de me mettre au lit, et la coiffure d’une personne qui sort de son lit… Ma journée pourrait commencer comme un mauvais film pour adulte, d’ailleurs j’en souris avant de lui rendre plus précisément sa gentillesse et de signer le reçu.

Ecrit par stefie, à 11:20 dans la rubrique Premiers Pas.
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Mercredi (18/01/06)
Mezzanine

Nelly habitait à cinq cent mètre à peine de chez moi, dans un quartier récent pris sur des champs. Les maisonnettes avaient un peu plus de cinq ans il me semble. J’avais vu quelques fois l’avancement des travaux en me rendant chez mes pères alors que je vivais encore sur Paris avec Antoine. Nelly semblait vivre dans une maison de vacance au bord de la mer. Les haies avaient un peu poussé et les arbres aussi, mais ils étaient encore de jeunes arbustes. L’endroit semblait encore inachevé, mal intégré au reste de la ville.

Ecrit par stefie, à 06:53 dans la rubrique Premiers Pas.
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Mardi (17/01/06)
L'objet de jalousie

Antoine m’avait envoyé un carton d’invitation pour la soirée organisée par  son éditeur, mais je supposais que j’y reverrai des visages que je préférais garder effacés, et je su dès l’ouverture l’enveloppe que je n’aurai pas l’envie d’y aller. Même si beaucoup d’entre eux n’étaient en fait nullement partis de ma mémoire. Etrangeté… Les visages aimés s’effacent plus vite. Il suffit que les êtres préférés s’éloignent quelques semaines pour que leur visage paraisse s’évanouir des souvenirs. Tandis que les autres, ceux qu’on ne cherche pas à retenir reviennent comme devant les yeux sans le moindre effort, sans même avoir été appelés ni même désirés.

Ecrit par stefie, à 15:11 dans la rubrique Premiers Pas.
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