Les jours se suivent et ne se ressemblent pas tous. Heureusement. Comme le disait une personne en laissant un message sur le blog, rien ne m’oblige à être heureuse. Ah le mal qu’on peut nous faire comme le chante Souchon… Ah le m’al qu’on peut se faire à soit même ! Dans ce monde la pauvre foule sentimentale n’a pas de chance, ceux qui possèdent tout font travailler bien du monde pour nous demander gentiment de mettre les derniers produit sortie des usines, souvent sans trop de teste en laboratoire. « Met cela ma jolie ! Tu verras, tu sera belle, jeune et performante ». Pas de chance pour les laids dans ce monde. Pas de chance pour ceux qui vieillissent, condamnés à se sentir dévalués et à la préretraite… Pas de chance pour les souffreteux, ceux qui ont mal au dos, ceux qui ne peuvent travailler devant un écran sans souffrir de migraine. Pas de chance non plus pour ceux qui manquent de performance au point de ne pas avoir confiance en eux… Marche ou marginalise toi ! Voilà, ça c’est fait, j’ai exprimé mon raz le bol, passons donc maintenant à autre chose…
L’absence de projet est un moteur de déprime je crois. Voilà pourquoi je ne peux m’empêcher de vouloir en mettre en chantier. En même temps le danger est de toujours vouloir faire plus pour aller mieux et oublier. Mais j’ai passé trop de temps à fumer, paupières mi clauses, à gamberger. A tourner autour du pot. Peut-être ai-je tort, peut-être vais-je me planter, mais au moins je vais essayer. Nelly a raison, il faut des envies. Il faut des envies et également qu’elles soient réalisables au moins en partie.
Me voilà retournée à écrire depuis quelque temps. J’en ai bien profité de ces semaines. Bien sûr tout n’est pas fini. Il y a encore de l’ordre à mettre. Des choses à rectifier. Des longues heures de correction orthographique. Peser certaines phrases, certains mots… En supprimer qui ne servent à rien. C’est ce que j’aime. Foncièrement. C’est ma passion. Autant tenter d’en faire quelque chose. Profiter de l’aide que certains me proposent pour aller au bout de ces envies. Le reste, l’estime de moi, l’amour, reviendra sans doute avec une vie en meilleur accord avec mes envies.
Alors oui je vais commencer sur mon temps libre à m’occuper de la carrière de Nelly, faire tourner ses spectacles, l’aider à faire ce qu’elle aime, et que j’aime faire. Puis j’écrirai sans peur, sans regarder le temps, cela prendra le temps qu’il faudra mais j’irai au bout. Sans compter. Sans m’imposer trop de contrainte. Enfin, je ne vais pas attendre qu’un éditeur vienne me mettre la main sur l’épaule en me disant « Stéfie tu couches ? »… Je suis pour l’artisanat en quelque sorte. Ce que je peux faire moi-même je le fais. Voilà, j’ai terminé il y a longtemps une nouvelle d’une trentaine de pages A4 que je voudrais vous faire partager, à ceux qui le désirent. Elle est prête à imprimer, avec une belle couverture qu’on m’a aidé à réaliser. Il n’y a plus de fautes d’orthographe normalement. Lorsque je la relie un moment d’émotion s’installe. Sentirez-vous cette émotion ? Aimerez-vous ce style très différent de celui que vous pouvez trouver dans mon journal ? J’ai tenté quelque chose en l’écrivant… Je tente autre chose en vous la proposant… Envoyés moi un mail à stefieblog@yahoo.fr si vous voulez la réserver tout de suite…
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