Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

"Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants"

Le retour du temps libre est un plaisir en même temps qu'un flot de question. Il me faut occuper ce temps, et il m'est difficile de ne pas tourner en rond pour le moment. Mercredi et jeudi aucune difficulté à m'occuper, bien des rangements à faire, du ménage en retard à boucler. Puis aujourd'hui tout est fait et je me tourne de nouveau vers mon blog. Je lis quelques pages en me demandant si c'est bien moi qui ai écrit tout cela. Je ne suis pas certaine de pouvoir faire aussi bien pour continuer. Un peu de trac, d'angoisse de la feuille blanche. En même temps je mesure déjà le chemin parcouru. Avec joie je remarque qu'entre les premiers évênements que je relate dans mon journal et aujourd'hui, il s'est écoulé exactement un an. J'ai quitté Antoine il y a un an. Je ne regrète rien. Tout va mieux aujourd'hui. Certes la solitude... Trop souvent. Certes la nécessité de prendre le téléphone ces derniers jours pour ne pas rester seule. La solitude toujours présente, toujours là, surtout le soir, surtout le nuit. Mais aussi le matin, le petit déjeuner seule, parler à mon image dans le miroir, ne laver que mon linge. M'habiller en faisant des efforts dans l'idée d'une hyptohétique rencontre. Espérer le prince charmant. Acheter une nuisette sexy en me demandant si ça lui plaira, et quand il la verra. S'il est dit qu'il la voit un jour...

Bien du chemin parcouru en un an, il y a 365 jours je me demandais si je réussirais à vivre seule, si je ne regretterais pas mon choix, mais l'été me trouve seule, mais moins soucieuse, plus libre, et je me sens plus jeune, moins hantée par l'angoisse de gâcher ma vie. Je me suis faite mes preuves, je sais vivre seule et rester équilibrer. Bien sûr j'ai ce sentiment d'équilibre précaire, j'avance avec des mécanismes tous neufs pour ne pas pleurer trop souvent, ne pas désespérer de mon cas à trop d'instant et ne pas perdre trop de temps dans des interrogations sur le sens de tout cela. Sans amour, il est difficile de trouver un sens à sa vie. Surtout lorsqu'arrivent les vacances. Et je me rends compte un peu plus chaque jour que je n'ai pas trouvé d'autres sens à l'existence que ce modèle classique et si magnifique à mes yeux qui se résume par "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants".

 

Recevoir un mail à la publication de la prochaine page de mon journal? Cliquez ici!

Ecrit par stefie, le Vendredi 2 Juillet 2004, 13:07 dans la rubrique Premiers Pas.

Commentaires :

Muche
Muche
05-07-04 à 12:52

Modèle et réalité

Comme l'a déjà dit Lili, force est de constater un décalage entre l'image du bonheur genre "Petite maison dans la prairie" qu'on nous met sous le nez en permanence, et donc tel qu'on peut bêtement se l'imaginer, et la réalité avec laquelle on doit se débrouiller.

A 18 ans, réussir ma vie, je pensais que ce serait quelque chose du genre, faire de brillantes études, trouver un job bien payé dans lequel, naturellement, j'excellerais, profiter d'une vie de célibataire plutôt aisé quelques années, faire la fête et voyager, avant de trouver l'âme soeur, lui faire 2 ou 3 mômes, acheter une chtite maison et pouquoi pas un clebs. Prendre soin de tout ce petit monde avant de finir vieux, si possible pas trop gaga, entouré de mes nombreux petits enfants.

Ben, à 28 ans, je peux te dire que jusqu'ici ça ne s'est pas tout à fait passé comme ça, et que très sincèrement, je ne sais pas trop ce que réussir sa vie veut dire. D'abord, le job idéal, je ne l'ai jamais trouvé, et en fait, je me demande même si j'ai choisi le bon métier. Ensuite l'âme soeur je me demande si ce n'est pas qu'une vaste blague. Pourquoi est-ce qu'il n'y en aurait qu'une ? Et pourquoi il faudrait absolument faire des gosses ? Et pourquoi est-ce qu'on ne pourrait pas changer d'avis au bout d'un moment ? Il me semble que c'est plutôt comme ça que ça se passe, non ? Les relations de couple sont nettement plus compliquées que dans les feuilletons nunuche qu'on nous passe, où à vrai dire, je me demande si les personnages sont vraiment humains. Quant à acheter une maison et tout le reste, ce n'est pas pour demain.

Est-ce que je dois dire pour autant que je suis en train de rater ma vie ? Est-ce que je dois me mettre du gel dans les cheveux et acheter une belle voiture pour écumer les boites de nuit et les agences matrimoniales sous prétexte que, oh là là mon Dieu, je suis encore/de nouveau célibataire.
Est-ce que je dois passer plus de temps au travail, avoir les dents qui rayent le parquet, afin d'accerder enfin à  cette sacro-sainte réussite professionelle ?

Je ne le crois pas. Les contes de fées n'existent pas, et je ne vois pas pourquoi ma vie devrait absolument ressembler à un modèle qu'on me sort d'un chapeau. Tout ce que j'ai appris, c'est qu'il faut faire avec les aléas, profiter des bons moments, et ne pas vivre à travers le regard des autres.

Oublies les images d'Epinal, on ne réussit pas sa vie, ... on la vit ! Et elle est belle. Il y aura encore des rencontres, des bons moments comme des mauvais, et aussi de l'amour. Pas besoin de l'attendre, il frappera sans prévenir, comme d'habitude.


 
Royal-ornythorinque
Royal-ornythorinque
06-07-04 à 11:02


La revoilàààààààààààààààà !!!


 
18journées
18journées
28-07-04 à 17:38

C'est bien ce qu'elle dit Muche...

La vie ça fait peur et parfois le soleil est redoutable.

 
Muche
Muche
29-07-04 à 22:03

Merci mais...

C'est le Muche... ;-)

 
db
db
14-08-04 à 12:49

illusions et désillusions

Je suis tombé sur ton atelier un peu par hasard (merci google), je cherchais des nouvelles d'une autre stefie (et d'un autre antoine).

Impressionnant d'ailleurs une telle coïncidence et et j'ai même cru qu'il s'agissait d'elle. Mais en te lisant, (s'il s'agit d'un texte auto-biographique) les similitudes s'arrêtent là.

Je te dirais que j'ai été captivé par tes écrits (et il semblerait que je n'ai pas été le seul).

Non pas dans une idée de voyeurisme, mais plus par rapport à un certain vécu qui me fait (hélas) penser au mien.

Je te trouve d'ailleurs un certain courage de coucher ces mots, tes pensées sur internet (je sais que j'ai du mal à le faire).

La preuve, cela fait une dizaine de minute que j'écris puis efface.

Difficile de parler de soi, se dévoiler mais aussi de se dire est-ce-que ça intéresse quelqu'un ou au contraire est-ce que celà ne va pas les gonfler ?

Te lire m'a replongé il y a un peu plus d'un an (limite deux ans), ma séparation, mon monde qui s'écroule, mes illusions, je pensais avoir une vie parfaite et puis plus rien, le vide, le néant.

Au début on se dit qu'on en est responsable et puis non, on réalise que simplement on n'était pas fait pour être ensemble, je n'étais pas(plus) son prince ni elle ma princesse. Et même si cela fait mal (même longtemps après), il le fallait... Elle ne n'aimait plus, alors à quoi bon continuer.

Rester ensemble n'aurait rien arranger et d'ailleurs il vaut mieux s'en appercevoir avant d'atteindre les 40 ans de vie commune.

Mais le plus important est de garder ce brin de naïveté, de garder son âme d'enfant; Sans quoi la vie serait bien triste (toujours se prendre au sérieux serait monotone). Essayer de trouver le petit plus de chaque chose.

Et puis bon, l'amour n'est pas quelque chose qui se commande, il suffit de se dire qu'au croisement d'une rue, dans un couloir de bus, un simple sourire et tout son monde bascule de nouveau, fini le passé, oublié ses désillusions et un nouvel espoir renait, c'est la vie qui continue.

Merci à toi,
et peut être à bientôt.

 
db
db
14-08-04 à 12:49

illusions et désillusions

Je suis tombé sur ton atelier un peu par hasard (merci google), je cherchais des nouvelles d'une autre stefie (et d'un autre antoine).

Impressionnant d'ailleurs une telle coïncidence et et j'ai même cru qu'il s'agissait d'elle. Mais en te lisant, (s'il s'agit d'un texte auto-biographique) les similitudes s'arrêtent là.

Je te dirais que j'ai été captivé par tes écrits (et il semblerait que je n'ai pas été le seul).

Non pas dans une idée de voyeurisme, mais plus par rapport à un certain vécu qui me fait (hélas) penser au mien.

Je te trouve d'ailleurs un certain courage de coucher ces mots, tes pensées sur internet (je sais que j'ai du mal à le faire).

La preuve, cela fait une dizaine de minute que j'écris puis efface.

Difficile de parler de soi, se dévoiler mais aussi de se dire est-ce-que ça intéresse quelqu'un ou au contraire est-ce que celà ne va pas les gonfler ?

Te lire m'a replongé il y a un peu plus d'un an (limite deux ans), ma séparation, mon monde qui s'écroule, mes illusions, je pensais avoir une vie parfaite et puis plus rien, le vide, le néant.

Au début on se dit qu'on en est responsable et puis non, on réalise que simplement on n'était pas fait pour être ensemble, je n'étais pas(plus) son prince ni elle ma princesse. Et même si cela fait mal (même longtemps après), il le fallait... Elle ne n'aimait plus, alors à quoi bon continuer.

Rester ensemble n'aurait rien arranger et d'ailleurs il vaut mieux s'en appercevoir avant d'atteindre les 40 ans de vie commune.

Mais le plus important est de garder ce brin de naïveté, de garder son âme d'enfant; Sans quoi la vie serait bien triste (toujours se prendre au sérieux serait monotone). Essayer de trouver le petit plus de chaque chose.

Et puis bon, l'amour n'est pas quelque chose qui se commande, il suffit de se dire qu'au croisement d'une rue, dans un couloir de bus, un simple sourire et tout son monde bascule de nouveau, fini le passé, oublié ses désillusions et un nouvel espoir renait, c'est la vie qui continue.

Merci à toi,
et peut être à bientôt.

 
db
db
14-08-04 à 12:50

Re: illusions et désillusions

oups, désolé je polliote, j'ai validé deux fois :)

 
temps
temps
11-11-04 à 18:49

Ne cherche pas, profite de chaque instant. Quand tu rencontrera, l'âme soeur ton coeur battra différament et tu le saurra, mais en attendant profite de chaque instant, car il re^présente une nouvelle vie.
Cordialement.