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Comme les deux doigts de la main

La nuit m'avait apportée de bien étranges conseils. Au matin en descendant chercher le courier je trouvai un autre mot de la part de Frédéric : "Tu m'ouvriras ou tu ne m'ouvriras pas. Je viendrai à la même heure. Si tu m'ouvres alors cela voudra dire que tu ne m'en veux pas. Je ne te demande pas de m'aimer. Je te demande juste de ne pas tricher avec moi et me laisser t'aimer. Mets ce que tu veux sur toi cette fois-ci. Mais tu peux aussi remettre les mêmes vêtements. Je t'aime quoi que tu fasses et j'ai envi de toi. Je sais de quoi tu as envi et je suis prêt à me contenter de cela. A seulement te donner du plaisir". Distraitement je lu deux fois ses mots. Je ne voyais pas les choses différemment. Et je remis ma jupe. A quatorze heure il sonna et j'ouvris de nouveau. Comme la veille il s'assis sur le canapé à mon invitation. Et comme le veille je suis allée chercher deux bières à la cuisine. Comme le veille je me suis assise sur le fauteille près du canapé de telle sorte que nos genoux puissent se toucher si l'un de nous deux le cherchait. Il mis sa main sur ma cuisse : "Tu as encore mis un string! dit-il - Il est rare que je n'en mette pas - Tu ne mets jamais de slip? - C'est rare... - Il t'arrive de ne rien mettre en dessous? - Très rare... - Tu sais que ça m'excite de parler de cela avec toi? - Je m'en doute fortement - Et ça ne te dérrange pas? - Si tel était le cas je te metterais dehors ou je ne répondrais pas - Alors ça te plait de m'exciter... - Je ne sais pas... Sans doute... - Tu es excitée là? - Je ne sais pas... Sans doute". Il mis sa main sur ma joue : "Pourquoi tout est-il si compliqué avec toi? demanda-t-il. Je ne répondis rien. Il ne me semblait pas être compliqué, au contraire je me trouvais très très simple en cet après-midi. Pour preuve il regardait mes seins, les effleurait doucement du bout des doigts, et je ne disais rien. Je le laissais faire. Je ne pouvais pas être plus simple. Il sourit en me regardant : "Ce soutien gorge met encore plus en valeur tes seins que celui de la veille!". "J'en suis bien contente" rigolais-je. Il rit aussi et caressa ma joue. Je ne l'aimais pas, mais sa présence était agréable tout comme ses caresses et l'application de chacun de ses gestes. "Il font quelle taille?" me demanda-t-il.

Sa question me fit rire. Il rougit comme à chaque fois que je réagis ainsi à l'une de ses questions et qu'il se demande si je ne le trouve pas ridicule. "95 C" dis-je.

_ Alors je sais maintenant à quoi ressemble un 95 C... rigola-t-il.

Il s'arrêta de me caresser, troublé je crois. Il m'offrit une cigarette et s'en alluma une.

_ Je pensais que tu avais plus! s'amusa-t-il.

_ Eh bien non... tu veux peut-être que je les fasse refaire pour toi? plaisantais-je.

_ Tu le ferais?

_ Demandé gentiement qui sait...

Nous nous mîment à rire, je n'aimais guère sa trop grande gravité à certains instants et j'étais contente lorsqu'il était plus léger.

_ Lorsque j'aurai quarante ans et que tu en auras trente, que tu me trouveras vieille femme, que tu regarderas les minettes de dix-huit ans, peut-être que je me les ferrai refaire avec le visage pour que tu me regardes de nouveau, plaisantais-je.

Il rit aussi. Nous étions d'humeur badine et rien ne ressemblait à l'atmosphère pesante de la veille. Il approcha sa bouche de la mienne et y déposa un baiser sans me surprendre, mais sans me déplaire non plus. Il me regarda de nouveau sans me toucher. A présent je désirais qu'il aille plus loin. Quelque chose s'était ouvert en moi qui me donnait envi de l'essayer.

_ Puisque tu ne peux pas m'aimer, j'aimerai que tu m'apprennes à faire l'amour... murmura-t-il.

_ Qui te dit que je suis la plus qualifiée pour cela?

_ Tu es enseignante ou non? s'amusa-t-il

_ Je maîtrise un certain nombre de matière du primaire... Mais je ne suis pas certaine d'être aussi pédagogue dans ce type de discipline.

_ Moi au contraire je suis certain que tu excelles... Il suffit de te regarder pour deviner que tu sais très bien faire l'amour.

_ Parfois les apparences sont trompeuse... L'habit ne fait pas toujours le moine!

_ Tu es loin d'être habillée comme une none. Et je suis certain que tu aimes beaucoup les corps à corps...

Je ne répondis rien. Je regardais ses mains. Il me semblait ne plus rien avoir à dire. Tout semblait avoir été dit. Il pris ma main et me fit me lever. Il me fit assoir jambes ouvertes et à genoux sur lui. Il remonta ma jupe sur mes cuisses tandis que je passais mes bras autour de son cou. "Tu me dis si c'est un mauvais début de travaux pratiques" plaisanta-t-il. "Non, c'est très bien, continue...". Il passa ses mains dans mes cheveux pour les ramener derrière mes oreilles. "Tu es la beauté incarnée" répondit-il en me soulevant doucement pour retirer ma jupe de sous mes fesses. "Tu es loin d'être manchot... " souris-je.

_ Tu penses que j'embrasse comment?

_ Mal forcément...

_ Tu es cruelle!

_ Je suis une femme.

_ Oui c'est ce que je disais. Mais si je n'ai jamais fait l'amour j'ai déjà embrassé...

_ Et les autres en ont pensé quoi?

_ Il paraît que je me débrouille...

_ J'aimerai bien voir ça...

Il pris mon visage entre ses deux main et posa sa bouche sur la mienne. Il me suça les lèvres, me les mordillat. Je me serais à lui, resserrant mes bars autour de son cou.

_ Tu n'as pas l'air de trouver cela désagréable...

_ Non. Tais toi. Continue! sussurai-je

Il passa une de ses main dans mon dos et me serra par la taille ou les fesses. De l'autre il caressait mes seins.

_ Tu es du genre que ça excite de se faire caresser les seins non?

_ A ton avis?

_ A mon avis oui. Mais ça fait cela à toutes les femmes?

_ Je n'en sais rien... Je ne suis pas toute les femmes. Il faudra leur demander.

Je le laissais faire alors qu'il s'en prenait de nouveau à mes deux collines, et je les écartais même un peu de son torse pour qu'il puisse les prendre entre ses mains à son grès. Il me débarassa de mon haut et repris ses caresses, malaxant, serrant même, mes seins sous mon soutien-gorge noir en dentelle.

_ Tu fais plaisir à voir, murmura-t-il en remettant une mèche de mes cheveux... Tu es encore plus belle lorsque tu soupires comme ça.

Je caressais son cou. Passait mes doigts dans ses cheveux. Baisais sa bouche. Une de ses mains n'étais plus en place. Et lorsqu'elle saisit mon sexe un frisson me parcourut qui me serra encore plus fort contre lui. Il me regardait en souriant, content de lui, et excité je crois de me tenir ainsi entre ses doigts. Les cuisses écartées je remuais mon bassin sur cette main et il me contemplait, sentant très certainement que je mouillais dessus abondamment. Peut-être que comme Antoine il pensait que j'étais une vraie mouilleuse.

Je mis ma main sur son pantalon et pris son sexe à travers. J'avais envi de la caresser, peut-être même de défaire les boutons de son pantalon et m'enfoncer sur lui. Mais il retira ma main avec autorité et la mis sur son torse. Etonnée, je le caressais malgré tout à l'endroit qu'il m'avait désignée. Je retirais son t-shit. Desecendais ma bouche le long de son cou. J'aimais bien sa peau, elle était douce, mais j'aimais également l'odeur qu'il dégageait et de laquelle j'étais désormais au plus près. Je léchai son torse. Il avait de poils juste ce que j'aimais. Assez pour que je le sente homme. Mais pas suffisament pour en retirer le plaisir. Il me serra plus fort contre lui et entre sa main. "Tu es toute humide ma petite Stéphanie" murmura-t-il alors qu'il se décida à écarter mon string. Et me glissa deux doigts. Je ne pus retenir un gémissement alors que je m'enfonçais sur lui en remuant mes fesses de plus belle sous ses mouvements rythmés.

 

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Ecrit par stefie, le Samedi 29 Mai 2004, 10:04 dans la rubrique Premiers Pas.

Commentaires :

Anonyme
29-05-04 à 11:33

J'ai du plaisir à lire ton journal depuis le début. Mais j'avoue que ces derniers textes sur ce mec de 18 ans me laisse une étrange impression.

Je ne vois pas pourquoi tu racontes cela en fait. Pourquoi fais-tu un journal? Pourquoi en dire autant? Je ne veux pas que tu crois que c'est que tu parles de sexe qui m'embête. Tu n'en parles pas mal. Mais je ne vois pas pourquoi tu en parles.

J'ai un peu peur que tu ne fasses cela que parce que internet (ceux qui y vont en fait) aiment le sexe. J'aimerais pas que ce soit pour ça. Tu as fait des textes bien et ça me décevrait un peu.


Aurèle.


 
stefie
stefie
29-05-04 à 11:53

Re:

Je lis ce commentaire que tu viens juste de déposer sans surprise. Tes critiques (que je ne prends pas ainsi) je les attendais. Je suis même étonné qu'elles n'arrivent que maintenant.

Mes motivations pour écrire ce journal sont nombreuses comme bien des personnes. Au départ il y a le goût de l'écriture. Ensuite il y a l'exprérience de d'autres bloggeurs à qui j'ai pu un peu parler et un blog m'a semblé être le meilleur moyen pour me mettre enfin à écrire ce que depuis longtemps je voulais mettre sur papier et ne pas garder seulement dans ma tête. J'avoue que l'idée que des personnes puissent attendre le texte suivant m'oblige à me donner un coup de pied aux fesses alors que souvent n'ayant pas cette motivation je ne finis pas ce que je commence. Pour l'instant je me réjouis, le blog me pousse vraiement à écrire. Des commentaires comme les tiens ou d'autres, c'est ce qui me fait écrire. Il y a d'autres motivations qui me sont plus personnelle et je suis en train de travailller sur ce texte. Mais j'avance doucement. Toutefois tu pourras lire cela plus tard et j'espère qu'alors tu comprendras.

Tu me demandes aussi pourquoi je raconte cet épisode de ma vie. J'ai envi de te répondre que c'est parce qu'il a compté. Je n'ai pas de plan, quand j'ai commencé mon journal je ne me suis pas dite "tiens je vais parler de ça et ça". Mais comme je reviens sur une année de ma vie, et la dernière, il y a des instants qui évidemment ressortent. Comme celui-ci. Il fait parti des choses qui ont compté. Comme toi je me suis demandée si je n'en faisais pas trop (de pages!) sur ce jeune homme. Mais je crois que si je l'ai écrit il y a une raison. D'ailleur sje commence à la voir. Tout simplement ce qui s'est passé dans l'intimité a compté pour moi.

Il s'agit d'un journal intime. Alors je crois que parler d'une intimité qui a compté y trouve sa place. Si j'avais parlé du début de mon adolescence je pense que j'aurai parlé de mes premières règles. Bien sûr ça n'aurait peut-être pas été à ton goût. Ou tu te serai posé la même question "pourquoi?". Mais je viens de te donner la réponse : cela a compté. Cela m'a marqué. Des évênements dans la vie nous marque, nous changent. Ceux-ci en font parti. Ils font date. Il y a le jour de la naissance pour commencer. Puis d'autres jours.

Parler de sexe me plait. J'aime l'acte, j'aime en parler. En parler avec des copines. L'écrire. Je trouve cela presque aussi bon que de le faire. J'espère qu'à lire ce n'est pas désagréable non plus. J'accorde une place importante à ma vie sexuelle dans ma vie. Peut-être suis-je une "coquine" comme l'a dit un Anonyme dans un de ses commentaires. Mais je l'assume. Nous sommes au XXI ème siècle et je crois que ça fait déjà un moment que les femmes ont le droit de parler de leur plaisir au même titre que les hommes. Si ce que tu crainds est qu'il y ai une forme de "prostitution" de ma part en tenant ce journal et en y parlant de sexe, je te rassure donc, ce n'est pas cela.

Après chacun aura son avis. Aucun avis ne me choque. Je n'écris pas pour suciter des commentaires de mon avis ou uniquement allant dans mon sens ou voyant les choses telles que je les ai vues. Tant mieux même si on voit autre chose que je n'ai pas vu.

Merci de ton commentaire.

Bonne journée Aurèle.

Stéphanie.


 
Anonyme
29-05-04 à 12:54

Lorsque je te lis et rgarde ta photo moi aussi il me vient l'envie de remonter ta jupe et t'occuper avec mes doigts.