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Envie d'un autre sexe et narcissisme

Alors que chaque jour je me levais plus tard, savourant de n'avoir rien à faire de mes journées sinon flâner, lire, écrire ou encore faire la sieste, il me semblait récupérer de longues années sans ces délices de la solitudes. Je m'inventais des choses qui me faisaient rire devant la glace, lisais des livres pour être mélancolique, allumais de temps en temps la télé lorsque me venait l'envie d'un peu d'action ou encore quelques rencontres. La nuit, très tard, je m'endormais sans l'avoir décidé. Jusqu'à pas d'heure je continuais ces activités peu fatigantes qui me plaisaient, et peu contraignantes car elles se font sans connaître les heures, le jour, la nuit. Je reprenais des forces. Ma vie était devant moi. J'étais jeune, belle, intelligente, et il me semblait que toutes les craintes que j'avais connues par le passée s'étaient envolées. Rien du célibat ne m'enfrayait. Il me tardait juste de connaître autre chose. Même une aventure qui ne dure pas toute la vie. J'avais simplement envie de bras, de d'autres bras que ceux d'Antoine. Une autre voix à mon oreille. Une autre peau contre la mienne. Un autre sexe.

J'avais envi de profiter un peu. Jouir sans forcément y lier des sentiments. Malgré cela les quelques hommes dont je croisais le regard, comme celui qui était venu s'assoir à notre table un soir dans un bar pour ne plus me quitter des yeux, si je les imaginais nues contre moi me pénétrant, et m'excitait, l'envie de passer à l'acte ne me chataouillait à peine plus qu'avant. Je flânais souriante, j'écrivais avec joie, je lisais avec plaisir, je faisais la sieste avec délices, je me caressais avec application et régularité, heurseuse de me procurer tout cela aussi facilement. Une nuit que je n'étais toujours pas prête à aller ma coucher, alors que je venais juste de me donner des gémissements, passant devant le miroire de la salle de bain pour aller prendre une douche, je m'arrêtais pour regarder. Je souris en me disant ces mots à moi : "Mais avoue Stef que tu crève d'envie de te faire baiser!". Si cela m'apparu comme une évidence que je ne cherchai nullement à nier, durant les jours qui suivirent cela se mit à ressembler à une voix criant chaque jour plus fort au fond de mon ventre. Toutefois je ne fis rien alors pour aller au bout de cette envie. Je me contentais de m'habiller sexy, mais comme je sortais peu, finalement la seule personne que je séduis ce fut moi. Je me vis des jours entier pleine de narcissisme comme je ne l'avais jamais étée. Admirant en cet instant mes hanches, en celui-ci mes seins, et finissant par ne plus pouvoir résister à me caresser ces fesses que je n'avais jamais été aussi fière de posséder. Je rigolais, mais je me disais très sérieusement derrière le rire : "Tu sais que tu as un cul qui me donne envie de te baiser Stef?". En somme je me répétais à moi même tous ces mots, toutes ces phrases que l'on m'avait dites. Mais plus personne ne m'était nécessaire. J'apprenais à me regarder et à m'aimer un peu mieux. Du moins était-ce ainsi que je le percevais.

Durant tout ce temps mon amoureux mystérieux n'avait pas mis fin à son manège. Tous les jours je trouvais dans la boîte une nouvelle lettre ou un nouveau poème écrit de sa main. Mais il ne me disais toujours pas qui il était. Ni ce qu'il attendait de moi. Quel qu'il soit je me sentais prête à le rencontrer. Je m'imaginais déjà face à lui, lui offrant un Coca, et lui expliquant qu'il avait toute sa vie devant lui, qu'il était encore jeune, pas tout à fait un homme, et moi déjà une femme de vingt-huit ans. A la fin de notre entretien je l'imaginais de grosses gouttes perlant sur son visage, me jurant qu'il m'aimerait toujours, et moi me retenant de rire, émue par tant de naïveté. Il me demandait s'il pourrait revenir. Et j'accéptais. Je devenais alors pour lui la soeur qu'il n'avait jamais eu. Lorsque je reçu des fleurs de sa part, un magnifique bouquet livré par une fin d'après-midi, je ne fus pas vraiment surpise par ce geste touchant propre aux adolescents romantiques. Comme je ne l'étais plus depuis longtemps de ses billets parfumés.

Je fus surprise lorsque le lendemain je reçu ce papier où je reconnu son écriture. Il me fixait rendez-vous : "Demain tu porteras ta jupe noire très courte, avec un string en dessous. Tu auras ce haut moulant bordeaux que tu portais hier, avec rien d'autre sur ta délicieuse poitrine. Tu m'attendras à 14h00 et je viendrai".

 

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Ecrit par stefie, le Mercredi 26 Mai 2004, 22:37 dans la rubrique Premiers Pas.

Commentaires :

Anonyme
26-05-04 à 22:54

T'imaginer en chaleur comme cela tout seule me donne envi de te poser le même genre de rendez-vous... Même si je n'insisterai pas sur le string.

 
stefie
stefie
28-05-04 à 10:15

Re:

D'autres exigences particulières par contre?