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Virginité et première fois

La peau d'Erwann me plaisait beaucoup. Je me souviens de lui car je pense qu'on se souvient toujours de sa première fois. Surtout que je l'avais voulu, j'avais attendu l'homme qui ferait chavirer mon coeur. Contre lui, alors qu'il me rassurait, j'étais comme une jeune communiante un peu fébrile, se sentant regardée. Il ne m'avait pas fait mal. Il m'avait caressé tout le temps qu'il faudrait. Je répétais "je veux le faire". Il me répondait en me serrant dans ses bras que si ça n'était pas ce soir ce serait un autre. Il avait éteint la lumière de sa chambre. Je me souviens très bien de sa chambre et de son tout petit lit. Ses parents n'étaient pas là, ils étaient partis en week-end. "On va dans la chambre d'amis si tu veux... Il y a un grand lit". Mais j'avais dit non, je veux ton lit, ton lit à toi, dans ta chambre. On peut couper la musique par contre? Alors comme je ne mouillais pas il avait dit "arrête d'y penser" endore toi, viens là je te masse les épaules. Viens là ma belle, je t'aime, je t'adore. Il était mon second amour, je le trouvais beau comme un prince charmant, drôle, et lui aussi parlait bien. J'ai toujours aimé les hommes qui parlent bien. Pas ceux qui parlent pour ne rien dire et font rire tout le monde en se vantant. Non, ceux qui me font craquer peuvent m'écouter parler pendant des heures. Et eux lorsqu'ils parlent je pourrai rester comme ça sans rien dire durant des heures entières sans me lasser. Erwann faisait du théâtre. Il faisait aussi plein de gestes lorsqu'il racontait quelque chose. Je l'aimais. Je l'adorais. Il m'apprit à faire l'amour dès cette nuit là.

"Je voulais le faire" répétai-je. J'avais seize ans. Lui dix-huit. "On a tout le temps... On est jeune" me dit-il. Je me suis serrée contre lui alors, je l'ai embrassé, on étaient nus comme des vers et je le sentais contre moi et avoir envi de moi. On s'est frotté ainsi, nos mains se cherchaient. Je tins pour la première fois le sexe d'un homme entre mes mains. Il caressait le mien. Il disait mon minou. "Ton minou est doux". Ou ton minou est tendre. "Ton minou coule...". Il était sur moi et on se frottait comme nous l'avions déjà fait de nombreuses fois. Je n'osais pas toucher son sexe. Il éjaculait sur mon ventre et j'aimais ça. Je me disais "il a eu envi de moi". Je mouillais. Il me caressait pour cela, frottait son sexe contre le mien. Avec sa langue me léchait longuement et me faisait partir complètement. La tête en arrière et déjà cambrée. Comme pour de vrai. Il répétait "Je t'attendrai". M'attendre pour aller plus loin. M'attendre pour que cela ne me fasse plus peur. En attendant on jouait. On rigolait. On se faisait des prouts dans le cou aussi, on se murmurait des trucs drôles qui nous passaient pas la tête. "Ils ont encore gonflés!". Je l'entendais me répéter cela. Il parlait de mes seins. "Tu es sûr?". Il en était certain. "Tu vas finir avec de gros seins j'en suis sûr!". Il n'a pas eu tort, je me suis bien rattrappée!

Dans l'obscurité il mit une capote. "Tu es sûre?". Combien lui en avais-je fait enfiler ce soir là? Puis il se présentait et j'étais contractée comme pas possible. "On attendra encore!". Mais pas cette fois là. J'avais dit "ce soir". Et là pleine de ses baisés, pleine de sa tendresse et sa gentillesse, j'étais comme celle qui en déborde. J'avais envi de lui. Complètement envi. Il me pénétra doucement. Comme par palliers de décompressions. Je soupirais comme une locomotive à son oreille. Il me tenait fort dans ses bras et je le sentais enfin en moi. Entre mes jambes. Dans mon ventre à moi. Oh oui je ne pensais qu'à mon plaisir. A tout mon corps. Puis lentement je me mis à repenser à lui et à ne pas vouloir que ça s'arrête puisque c'était enfin arrivé. Et je voulais qu'il aime cela autant que moi, que cela compte autant pour lui.

_Je peux rallumer?

_ Tu peux rallumer!

On reste serrés très fort. Vraiment très fort. "Tu m'étouffes!" dit-il.

_ Tu n'as pas eu mal?

_ Non!!!

_ Je suis content!

_ Moi aussi.

_ Tu verras Stéphanie, après c'est encore meilleur!

Je ne demandais que cela!

_ Bon, tu m'aides à changer les draps princesse?

_ Promis je ne recommencerai plus...

 

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Ecrit par stefie, le Dimanche 30 Mai 2004, 06:34 dans la rubrique Premiers Pas.

Commentaires :

Anonyme
30-05-04 à 14:31

Tu en parles très joliement. La chute de ton texte m'a fait sourire.